par DOUDOU25 Ven 9 Mai - 23:39Publié le09/05/2014 
Trois camions volés en deux nuits, à Bapaume
Pour Damien Ghewy, gérant de la SAS Duminil, le camion citerne volé a très certainement pris les routes de l’Est de l’Europe.
Pour Damien Ghewy, gérant de la SAS Duminil à Bapaume, nous avons affaire à «du grand banditisme». Son épouse a découvert l’absence du camion-citerne, de 35 tonnes sur le parking de l’entreprise, samedi matin.
La SAS Duminil livre du gazole et des lubrifiants. Le camion, neuf, sur mesure, est livrable en quatre mois. Outre le gros dommage financier (130 000 € rien que pour le camion et sa remorque), c’est aussi le fonctionnement de l’entreprise qui est enrayé. « Les voleurs sont rentrés en coupant le grillage de sécurité avec une scie électrique. Ils ont ensuite réussi à forcer la portière du camion. Et l’ont démarré avec un matériel sophistiqué, ont cassé le neiman. Ils sont bien outillés ».
Traumatisés par ce vol qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, les époux Ghewy, qui doivent inaugurer leur nouveau site, en fin de semaine prochaine, envisagent de renforcer leur système de sécurité. « Les gendarmes nous ont dit que ces individus sont prêts à tout et probablement armés. On parle de mafia russe ou lituanienne. Ils agissent sur commande. » Le gérant, consterné, est étonné qu’un camion marqué aux logos de son entreprise puisse passer les frontières, qui plus est un jour d’interdiction de rouler, sans susciter de contrôles.
L’affaire est d’autant plus préoccupante que dans la nuit de samedi à dimanche (les 3 et 4 mai), ce sont deux camions qui sont sortis vers 3 h 50, des hangars de l’entreprise Dolez, à 800 mètres des Ets Duminil. Là encore les individus sont rentrés par effraction. Ils ont tenté de forcer toutes les portières des camions. Selon le film d’une caméra de surveillance des Ets Maury, située de l’autre côté de la route, les voleurs se seraient attardés plus d’une heure sur place. « Des professionnels ! » clame Rémi Dolez, le chef de cette entreprise qui comptait huit camions. « Moins deux, ce sont 20 % de manque à gagner pour l’entreprise et des routiers qui voient les mouches voler en attendant les assurances. Quant aux camions, ce sont 400 00 € qui se sont envolés. Je n’avais pas fini de les payer ! » Le chef d’entreprise ne comprend pas, lui aussi, pourquoi des camions français peuvent rouler jusqu’à la frontière, être vu par des témoins en Belgique, quatorze heures après, puis en Allemagne sans être arrêtés.
PAR NICOLAS ANDRÉ
Trois camions volés en deux nuits, à Bapaume
Pour Damien Ghewy, gérant de la SAS Duminil, le camion citerne volé a très certainement pris les routes de l’Est de l’Europe.Pour Damien Ghewy, gérant de la SAS Duminil à Bapaume, nous avons affaire à «du grand banditisme». Son épouse a découvert l’absence du camion-citerne, de 35 tonnes sur le parking de l’entreprise, samedi matin.
La SAS Duminil livre du gazole et des lubrifiants. Le camion, neuf, sur mesure, est livrable en quatre mois. Outre le gros dommage financier (130 000 € rien que pour le camion et sa remorque), c’est aussi le fonctionnement de l’entreprise qui est enrayé. « Les voleurs sont rentrés en coupant le grillage de sécurité avec une scie électrique. Ils ont ensuite réussi à forcer la portière du camion. Et l’ont démarré avec un matériel sophistiqué, ont cassé le neiman. Ils sont bien outillés ».
Traumatisés par ce vol qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, les époux Ghewy, qui doivent inaugurer leur nouveau site, en fin de semaine prochaine, envisagent de renforcer leur système de sécurité. « Les gendarmes nous ont dit que ces individus sont prêts à tout et probablement armés. On parle de mafia russe ou lituanienne. Ils agissent sur commande. » Le gérant, consterné, est étonné qu’un camion marqué aux logos de son entreprise puisse passer les frontières, qui plus est un jour d’interdiction de rouler, sans susciter de contrôles.
L’affaire est d’autant plus préoccupante que dans la nuit de samedi à dimanche (les 3 et 4 mai), ce sont deux camions qui sont sortis vers 3 h 50, des hangars de l’entreprise Dolez, à 800 mètres des Ets Duminil. Là encore les individus sont rentrés par effraction. Ils ont tenté de forcer toutes les portières des camions. Selon le film d’une caméra de surveillance des Ets Maury, située de l’autre côté de la route, les voleurs se seraient attardés plus d’une heure sur place. « Des professionnels ! » clame Rémi Dolez, le chef de cette entreprise qui comptait huit camions. « Moins deux, ce sont 20 % de manque à gagner pour l’entreprise et des routiers qui voient les mouches voler en attendant les assurances. Quant aux camions, ce sont 400 00 € qui se sont envolés. Je n’avais pas fini de les payer ! » Le chef d’entreprise ne comprend pas, lui aussi, pourquoi des camions français peuvent rouler jusqu’à la frontière, être vu par des témoins en Belgique, quatorze heures après, puis en Allemagne sans être arrêtés.
PAR NICOLAS ANDRÉ
